jeudi 25 avril 2013

Leïlan

Auteur : Magali Ségura
Editions : Bragelonne
Prix : Grand Format : 10 e (éditon spéciale 10 ans Bragelonne 2011)
Genre :Fantastique

Il est un royaume mystérieux que l'on nomme Leilan, le pays des Illusions. 
Depuis qu'un drame affreux a frappé la famille royale, les frontières sont fermées et le peuple est opprimé par l'infâme duc Korta.
 Une rencontre pourrait tout changer : celle d'un jeune messager, Axel, et d'une fascinante jeune fille aux yeux bleus. 
Mais un secret entouré de sorcellerie les sépare et rend leur amour impossible. 
C'est alors que surgit un justicier insaisissable qui met les hommes du duc en échec. 
Qui est ce héros dont l'identité cachée est jalousement défendue ? Quelle est cette formidable compagnie qui partage ses exploits ? Sauront-ils contrer le destin tragique qui empêche l'espoir de renaître ?


... j'ai enfin fini cette daube!
D'accord, je suis peut être un peu dure, il y a cent fois pire que ça. Twilight, par exemple...?

Premier point : les critiques sur la quatrième disait "entre Robin des Bois et Princess Bride".
J'ai bien aimé Princess Bride, parce que ce film est une ode au mauvais goût et aux répliques cultissimement nulles.
Mais en voyant que ce résumé ne semblait pas se diriger vers une histoire humoristiquement menée, j'ai un peu fait la grimace. Malheureusement, toutes mes craintes se sont confirmées.

Second point : pourquoi avoir fait une trilogie d'une histoire qui pouvait aisément tenir en un seul bouquin? L'édition que j'ai entre les mains regroupe les trois tomes pour n'en faire qu'un, et je dois dire que durant cette semaine, je l'ai senti passer, en s'appesantissant bien dans mes mains.

Dernier point : tout le reste. Attention, ce n'est pas franchement mauvais... c'est juste pas bon.
On m'aura prévenu en quatrième de couverture, l'histoire est cucul la praline, ça parle de princes et de princesses.
Jusque là, tout va bien, j'aime les trucs de filles un peu légers.
Mais léger ne veut pas forcément dire complètement illogique!
Je ne pense pas être devenue allergique aux contes de fées, mais quand il y a dans le même livre "trois princes destinés à trois princesses / un méchant à barbiche type Jafar / la fille acchée de Zorro / une prophétie de fées / des méchants vikings télépathes / un esprit sorcier fumerolles rouges/ un monstre sanguinaire qui s'appelle Jerry ", c'est quand même beaucoup d'ingrédients de nanars dans le même bouquin.
D'ailleurs ce méchant copie même Jafar : pendant un bref instant, il veut se taper puis épouser (dans n'importe quel ordre) l'héroïne.
ça ne dure que quelques lignes, c'était vraiment histoire de caser une paire de seins nus au milieu du récit pour faire sérieux et cruel. Hum.

Il est bon de mettre le doigt aussi, sur le fait que le couple de héros, Axel et Victoire/Eléa/le Masque (tadaddaaaa, triple identité, ça c'est du super-pouvoir!) cache chacun à l'autre les mêmes choses: dernier héritier du royaume frontalier, cru mort par la population, destiné par les Fées à être ensemble.
Mais on ne croira pas une seule seconde qu'il sont faits pour être ensemble hein, c'est tellement mâché et gros comme un château de la Loire que le lecteur le comprend directement.
Par contre, les personnages ne le comprennent que dans le dernier chapitre.
Ou l'avant-dernier, je ne me souviens plus.
Car comme tous les autres personnages savent soit les secrets de l'un, soit les secrets de l'autre ou bien tous ensemble, en tant que lecteur on ne capte même plus que ces deux abrutis de héros ne le savent pas.
Du coup, on est vachement étonné quand le paragraphe des révélations (tiens, comme Twilight!) arrive. On ne peut s'empêcher de s'auto-administrer une palm-face .

J'aurais pu dire qu'il s'agit tout bonnement d'un Arlequin à la sauce fantasy, mais les Arlequins ont le mérite d'être courts.






lundi 31 décembre 2012

Le Trône de Fer : Bientôt la suite.

Prévu pour le 9 janvier. Il n'y a vraiment plus longtemps à attendre. Juste le temps de cuver des excès du réveillon, de reprendre le taf et de finir Duma Key.

Toujours le même prix : 18,90 Euros pour du papier, et environ 15,00 Euros pour la version numérique. A ce prix là ils vous offrent le DRM.

Et toujours la même mise en garde. Si vous n'avez pas lu les autres tomes, ne lisez pas ce qui suit en italique. C'est le mal !

"Tyrion Lannister, membre éminent de la famille régnant sur Westeros, n'aurait jamais imaginé en être un jour réduit à jouer les bouffons. Capturé par des esclavagistes lors de la traversée qui devait l'amener à Meereen, puis vendu à un riche marchand, il doit apprendre à maîtriser l'art difficile de la joute à dos de cochon pour assurer sa propre survie. Mais peu importe la manière, seul compte le résultat : s'il faut en passer par là pour attirer l'attention de Daenerys Targaryen, qui a rétabli la paix dans sa cité en épousant Hizdahr zo Loraq et rouvert les arènes de combat, ainsi soit-il.
Au moins a-t-il réussi à garder la tête sur les épaules, une prouesse dont ne peuvent se targuer tous les nains du royaumes.
Pendant ce temps, au Nord, les portes de Winterfell demeurent obstinément closes, tandis que la forteresse disparaît peu à peu sous un épais manteau de neige. Ses occupants, victimes d'un mystérieux tueur en série, finissent par se demander si les remparts servent à les protéger de l'assaut de moins en moins probable des troupes de Stannis Baratheon ou à sceller leur tombeau.
Car l'Hiver n'a jamais été si proche..."





vendredi 16 novembre 2012

FREY T1

Auteur : Chris WOODING
Editions : Bragelonne / Milady
Prix : Grand Format (Bragelonne) : 22,40 Euros / Poche (Milady) : 8,00 Euros / Ebook SANS DRM : 4,99 Euros
Genre : Steam Fantasy


CRITIQUE A VENIR.

La Quête des Héros Perdus

Auteur : David Gemmel
Editions : Bragelonne
Prix : Grand Format : 20,30 Euros (10,00 Euros édition limitée *) / Ebook SANS DRM : 4,99 Euros

Genre : Fantasy

Chaque années, vers le mois de juin, les éditions Bragelonne lancent l'opération "10 ans, 10 romans, 10 euros". Une sélection de dix best-sellers de leur collection habillés pour l'occasion d'une couverture inédite en grand format, à 10 euros chacun. Il est surtout à noter que pour 10 euros, vous pouvez repartir avec un roman isolé ou une intégrale, en fonction du titre. Le tout en édition limitée, non pas collection, comme certains revendeurs d'occasion le pensent en les vendant à plus de 80 euros, mais simplement que l'éditeur ne retire pas de son catalogue les versions classiques à 20 euros. La Quête des Héros Perdus fait partie de la fournée 2012 de l'opération.

Critique à Venir !

Basse-Fosse T1 - Le Baiser du Rasoir

Auteur : Daniel POLANSKY
Editions : Bragelonne
Prix : GRAND FORMAT : 20,30 Euros / Ebook SANS DRM : 9,99 Euros *
Genre : Dark Fantasy / Thriller (si si vous avez bien lu).

(* Faisait parti de la liste des 200 titres à 0,99 Euros vente flash Bragelonne pour fêter leur 200.000ème vente de ebook.)

Qu'elle est belle cette couverture. Mais à une époque où les livres coûtent particulièrement cher, se laisser tenter par une couverture, c'est hasardeux. Et quand il s'agit du premier livre d'un auteur, c'est encore plus hasardeux n'est-il pas ? Donc quand Bragelonne nous colle ledit bouquin à moins d'un euros... là, y'a plus vraiment de raison de ne pas se laisser tenter... Et vous savez quoi ? Bonne pioche !

BASSE-FOSSE T1 - Le Baiser du Rasoir

"Bienvenue à Basse-Fosse.
Les rues résonnent des cris des poissonnières et des hurlements des marchands dévalisés. Ici quand quelqu'un disparaît, on ne le retrouve jamais.
Prévôt est un ancien soldat au passé sanglant qui a le don de s'attirer des ennuis. Quand des enfants étrangement mutilés sont découverts en ville, c'est bien plus que des ennuis qui attendent Prévôt. Car il est le seul à pouvoir arrêter l'assassin.
A condition que ce dernier ne l'arrête pas en premier..."


Une gifle .. Une gifle par Polansky. Un peu comme dans la célèbre pub, on se prend une bonne lourde dans la mouille mais là, c'est pas pareil que les autres mornifles... Cet auteur est un génie.
Si si ! Et quand il vous gifle  c'est par son style. Et en plus, c'est son premier roman. Si je ne l'avais pas lu quelque part, je ne m'en serai jamais douté. Et si, comme le bon vin, il s'améliore en vieillissant...

Ici nous avons à faire à un hybride de genre : un polar noir qui a bouffé de la dark fantasy. A moins que ce ne soit la fantasy qui ait bouffé une double ration de polar ? Qu'importe lequel des deux à bouffé l'autre, ça ne lui est pas resté en travers du gosier, ni conduit à l'indigestion. Non, c'est passé tout seul. Et personnellement, je voudrais du rabe. Et le plus tôt sera le mieux parce que, l'histoire, One shot qui n'appelle pas de suite, nous donne envie de remettre le couvert. Et comme c'est noté TOME 1...

Le récit est à la première personne. C'est un personnage morne, désabusé, dealer de souffle de farfadet et accro à ses propres produit qui nous embarque dans un univers glauque, où la magie existe mais n'emprisonne pas l'histoire. Elle attire plus d'ennuis qu'elle ne résout de situation, et surtout AUCUN DEUS EX MACHINA. Et ça... ça n'a pas de prix.
Les situations sont brutes, les descriptifs sanglants, aucune pincette n'est prise pour adoucir le sort réservé aux victimes. C'est noir, c'est... Bref, il faut le lire pour vous rendre compte que oui, vous aussi vous avez peur des ruelles sombres et des ombres des pavés.
Ce qui m'a le plus choqué, c'est que l'on ne connait pas vraiment le nom du personnage. Vous êtes directement dans sa tête, il ne vous raconte pas l'histoire, il la vit. Donc, il n'a pas besoin de faire un descriptif de lui-même... il se connait. Vous pas. Vous le découvrirez au fur et à mesure du récit... Et on l'appelle "Le Prévôt"...

Pour l'accroche de l'histoire, je ne peux rien dire de plus que le quatrième de couverture sus-relaté sans dévoiler des détails, des subtilités qui, si elles sont sorties du contexte, perdraient toute saveur. Sachez juste que c'est du pur pessimisme, une vision noire de la société retranscrite dans un univers de fantasy, c'est lugubre à souhait... Les personnages sont fouillés et rien n'y est ni noir, ni blanc... tout le monde est gris... même les héros ont une part de ténèbres insondables...
Trépidant.
Bref... Si vous n'avez pas compris que j'ai plus qu'adoré ce bouquin...

New Victoria T1

Auteur : Lia Habel
Editions : Bragelonne / Castelmore
Prix : GRAND FORMAT : 17,20 Euros / Ebook sans DRM : 12,90 Euros
Genre : Inclassable

Bit Lit / Dystopie / Steampunk / Romance / zombies... Les genres ne manquent pas, et vouloir le classer dans un seul serait dommage. D'ailleurs Bragelonne a doublement sorti ce bouquin.
Déjà, une jolie couverture Steampunk avec sont quatrième de couverture "Aventure Steam" :
"Bienvenue à New Victoria.
La guerre a anéanti les Etat-Unis. Sur les décombres, une nouvelle civilisation a éclos : le dernier refuge de la morale d'un temps révolu. Car l'avenir est terrifiant. Aux frontières du pays, des combats armés font rage, opposant le régime politique en place à des rebelles sanguinaires qui semblent résister à tout, même à la mort.
Nora a un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Faire honneur à la mémoire de son père, l'éminent docteur Dearly. Rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l'a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d'une faction rebelle.
Et pourtant elle devra surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants... comme les morts !"

Et ensuite chez Castelmore, le label Bragelonne pour les ados, avec une couverture glamour et un quatrième de couverture façon "Romance sirupeuse" :
"L'amour est immortel.
L'amour ignore les frontières, dit-on. Et celle entre la vie et la mort ?
Bienvenue à New Victoria, le dernier refuge d'une humanité éreintée par les guerres.
Les jeunes filles de bonne famille y ont un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal.

Nora n'a jamais aimé se plier aux règles, surtout depuis la mort de son père, l'éminent docteur Dearly.
Mais rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l'a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d'une faction rebelle.
Avec l'aide d'un séduisant soldat, elle devra pourtant surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants... comme les morts."

Pour la petite critique gratuite des quatrièmes de couverture je dirais que chez Bragelonne on s'attend à plus d'aventure et que chez Castelmore on s'attend à plus d'eau de rose... C'est presque de la publicité mensongère... mais si les quatrièmes de couverture avaient réellement une utilité autre que de livrer quelques pistes tapageuse pour nous appâter ou de totalement spoiler l'histoire... ça se saurait !

Ici, l'histoire est racontée à la première personne MAIS, du point de vue de plusieurs personnages façon "Le Trône de Fer", chaque protagoniste donnant son nom au chapitre. L'idée est bonne, grande fan du Trône de Fer, je ne vais pas dire le contraire, mais... n'est pas Georges R.R. MARTIN qui veut.
Oui, l'idée est bonne... mais elle se heurte à un écueil de taille : Le style.
Sans dire que l'auteur n'en a aucun, loin de là, celui-ci ne bronche pas d'un yota entre les personnages. Facheux.
Tous les intervenants se trouvent à formuler leurs pensées de la même façon, à réfléchir de la même façon et à parler... exactement de la même façon. Ce qui m'a obligé, de temps à autre, à rechercher qui est en train de vivre l'histoire. Dommage.

Ces critiques mises à part, je peux tout de même dire que j'ai apprécié ce bouquin. C'est frais.
L'ambiance SF/Post-Apo/Steam est vraiment prenante, et je suis une grande fan de zombies.
Ici, on a ressent que ce tome est une mise en place de l'univers, même si l'histoire peut se suffire à elle même sur bien des aspects. On découvre une société sexiste, où les rebelles sont des "Punks", les "gens biens" des victoriens high tech, en corset, gilet avec tablettes tactiles et hologrammes. C'est décalé, et c'est fun.
Par contre, côté romance... tant en bit-lit (genre dont je ne suis absolument pas fan au passage ^^, c'est dit) je peux concevoir qu'une nénette tombe en pâmoison devant un vampire à la classe millénaire, en admiration devant un garou virile, folle d'un ange ou d'un démon... mais d'un zombie... là, permettez mois de rester dubitative. C'est quand même mort et visiblement pas frais un zombie !!
Mais bon. Cela aura au moins le mérite d'avoir été écrit. Merci d'y avoir pensé pour nous !














Le Trône de Fer T14 - Les Dragons de Meereen


Auteur : G.R.R Martin
Editions : Pygmalion - Flammarion
Prix : Grand Format : 18,90 €/ Ebook AVEC DRM 14,99 €
Genre : Fantasy

J'ai pris beaucoup de retard dans les critiques en ce moment. Tout ça à cause d'un jeu vidéo avec des Pandas...
Pas que je lise moins, mais disons qu'au lieu de poster mon avis sur les bouquins que j'ai lu, dès que je me plante sur mon ordi, je me connecte à ce jeu chronophage... Geekitude, quand tu nous tiens...
Alors, sachant que ça fait plus d'un mois et demi que j'ai fini de lire le Tome 14 du Trône de Fer, je vais faire comme si je venais de le finir et je reprends mes notes sur le sujet...

Déjà, ça a mal commencé. J'achète le ebook directement sur ma liseuse via le store Virgin (qui n'y est pour rien je tiens à le dire.)
Et là. Le drame. La liseuse ne voit pas le fichier. Obligée de connecter la machine à mon ordi, de sortir le fichier qui est pourtant présent dans la mémoire. Et là... magie. L'ordi le lit. Genre, je vais lire le bouquin sur l'ordi et me tuer les yeux alors que j'ai une  liseuse de compétition. Je retransfert le fichier sur la liseuse... toujours crypté. Pareil sur mon smartphone... DRM DE MERDE !!
5 minutes pour régler son compte au DRM, et je commence la lecture.
Verdict sur le DRM : ça n'emmerde que les gens honnêtes qui n'y touchent pas une bille en informatique. Pour les autres, c'est vite réglé  Et allez me dire que j'ai pas le droit de le faire sauter reviendrait à dire que je n'ai pas le droit de lire un bouquin que  je viens d'acheter le prix fort. ALLEZ VOUS FAIRE TÂTER !

Attention ! Le 4ème de couverture ci-après littéralement rapporté contient de nombreux spoil sur ce qui s'est passé AVANT le Tome 14. Ne lisez pas la partie en italique si vous n'avez pas lu les Tome 1 à 13 (Tomes 1 à 4 format original + T13)

Le Trône de Fer T14 - LES DRAGONS DE MEEREEN

A présent que Stannis Baratheon est parti reprendre Winterfell aux Bolton pour s'assurer la domination Nord, Jon Snow est redevenu le seul maître du Mur. Cependant, le roi autoproclamé a laissé sur place Mélisandre, la prêtresse rouge, qui semble décidée à apporter son aide au bâtard. Les flammes lui révèlent l'avenir, mais quel avenir ? A Meereen, la situation s'enlise : le blocus du port par les esclavagistes ne semble pas vouloir prendre fin, et Daenerys refuse d'envoyer ses dragons y mettre un terme flamboyant.
L'enquête visant à démasquer les Fils de la Harpie, coupables des meurtres qui ensanglantent le pouvoir, piétine elle aussi. Seul un mariage pourrait dénouer la situation, mais les prétendants sont nombreux et les conséquences hasardeuses. Quant aux Lannister, ils vont devoir attendre encore un peu avant de pouvoir décoller la tête de leur lutin de frère : le ravisseur de Tyrion a de tout autres projets pour ce dernier...


Mes soupçons se sont confirmés. J'avais bien senti un changement à la lecture du Tome 13, sans arriver à mettre le doigt dessus. Un léger sentiment de perte de niveau d'écriture. A la lecture du Tome 14, cela devient hyper flagrant... Et l'auteur y est pour rien : Ils ont changé le traducteur !
Oui... "Pour être plus fidèle". Alors fidèle ou pas, au bout de 12 tomes, fallait p't'être se poser la question avant. Du langage hyper soutenu des personnages nobles on passe à des oublis de négation, et "j'ai pas" c'est pas hyper soutenu DU TOUT... C'est mon avis, il n'engage que moi, mais j'adorais les grandes phrases alambiquées, les discours châtiés et les mots barbares. Je veux bien que ce soit plus fidèle à la VO. C'est certain même. Mais en Français on a plusieurs degré de langage... Et là C'EST FINI. Dommage. Trois fois dommage. Mais bon, va falloir s'y faire parce qu'à mon avis, c'est pas près de repartir dans l'autre sens.

Maintenant, pour le deuxième tacle, je ne dirais, ne criais même, qu'une seule chose, le tout en majuscule pour que ce soit criant : C'EST QUOI CE DÉCOUPAGE A LA MORD MOI LE NOEUD ?!
Sans déconner !! Le titre c'est "Les dragons de Meereen". Titre inventé de toutes pièces pour le découpage français du bouquin. Où ? A quel moment ? Réponse : NULLE PART !! A AUCUN MOMENT ! MÊME PAS POUR RIRE ! Dans tout le bouquin on fait allusion aux bestioles une seule fois, en une ligne, dans la pensée de Daenerys. On ne les voit pas, ne les rencontre pas, ils ne mangent personne et ne mordillent même pas les pantoufles.
Même la couverture est une publicité mensongère (fort jolie au demeurant.) Alors Monsieur Flammarion ? POURQUOI ? Vous avez lu le contenu de votre bouquin découpé à la hache quand même, non ? Parce que là on peut se poser la question.
Oui, découpage à la hache. Parce que l'avant-dernier "chapitre" c'est "Jaime" Lannister, dont on n'a plus parler depuis le T12. Jaime qui tombe comme un cheveu sur  la soupe. Plouf. Alors je veux bien, faut justifier un nombre de page. Mais vous avez qu'à en rajouter, des pages, ou en enlever pour garder la cohérence. De toute façon, vos livres sont déjà hors de prix et vous savez qu'on les achètera quand même...
Mais par pitié, gardez un minimum de Co-hé-rence, parce que là, ça n'a, ni queue, ni tête... Ce chapitre serait tombé, comme "La petite aveugle", en milieu de bouquin, ça serait peut être mieux passé. Mais à un chapitre de la fin... ça ne rime à rien.

Pour ce qui est de la critique en générale, pas grand chose à dire... C'est relativement... mou. Oui, étonnant pour cet opus qui est le milieu du tome original. On s'attend à ce que tout parte en sucette, comme dans les autres milieux de bouquin. Ben non, c'est encore de la mise en place. Agréable à lire,  mais... mou. Voilà ! Le mot est "Mou". Tout est dans ce mot. "Mou, mou, mou, mou et re-mou". (Et non pas remous... même si on sent bien que ça va partir en cacahuète dès le début du T15...) Ça tourne autour du pot, ça parle, ça tergiverse...
Personnellement je suis restée sur ma faim. Et se dire qu'il va falloir attendre le 9 janvier 2013 pour avoir la suite et fin de ce T5 (version original), c'est horripilant...
Ce tome 15 qui portera le titre de la version original "Une Dance avec les Dragons"... et qui j’espère... se révélera... succulent !