vendredi 16 novembre 2012

New Victoria T1

Auteur : Lia Habel
Editions : Bragelonne / Castelmore
Prix : GRAND FORMAT : 17,20 Euros / Ebook sans DRM : 12,90 Euros
Genre : Inclassable

Bit Lit / Dystopie / Steampunk / Romance / zombies... Les genres ne manquent pas, et vouloir le classer dans un seul serait dommage. D'ailleurs Bragelonne a doublement sorti ce bouquin.
Déjà, une jolie couverture Steampunk avec sont quatrième de couverture "Aventure Steam" :
"Bienvenue à New Victoria.
La guerre a anéanti les Etat-Unis. Sur les décombres, une nouvelle civilisation a éclos : le dernier refuge de la morale d'un temps révolu. Car l'avenir est terrifiant. Aux frontières du pays, des combats armés font rage, opposant le régime politique en place à des rebelles sanguinaires qui semblent résister à tout, même à la mort.
Nora a un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Faire honneur à la mémoire de son père, l'éminent docteur Dearly. Rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l'a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d'une faction rebelle.
Et pourtant elle devra surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants... comme les morts !"

Et ensuite chez Castelmore, le label Bragelonne pour les ados, avec une couverture glamour et un quatrième de couverture façon "Romance sirupeuse" :
"L'amour est immortel.
L'amour ignore les frontières, dit-on. Et celle entre la vie et la mort ?
Bienvenue à New Victoria, le dernier refuge d'une humanité éreintée par les guerres.
Les jeunes filles de bonne famille y ont un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal.

Nora n'a jamais aimé se plier aux règles, surtout depuis la mort de son père, l'éminent docteur Dearly.
Mais rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l'a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d'une faction rebelle.
Avec l'aide d'un séduisant soldat, elle devra pourtant surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants... comme les morts."

Pour la petite critique gratuite des quatrièmes de couverture je dirais que chez Bragelonne on s'attend à plus d'aventure et que chez Castelmore on s'attend à plus d'eau de rose... C'est presque de la publicité mensongère... mais si les quatrièmes de couverture avaient réellement une utilité autre que de livrer quelques pistes tapageuse pour nous appâter ou de totalement spoiler l'histoire... ça se saurait !

Ici, l'histoire est racontée à la première personne MAIS, du point de vue de plusieurs personnages façon "Le Trône de Fer", chaque protagoniste donnant son nom au chapitre. L'idée est bonne, grande fan du Trône de Fer, je ne vais pas dire le contraire, mais... n'est pas Georges R.R. MARTIN qui veut.
Oui, l'idée est bonne... mais elle se heurte à un écueil de taille : Le style.
Sans dire que l'auteur n'en a aucun, loin de là, celui-ci ne bronche pas d'un yota entre les personnages. Facheux.
Tous les intervenants se trouvent à formuler leurs pensées de la même façon, à réfléchir de la même façon et à parler... exactement de la même façon. Ce qui m'a obligé, de temps à autre, à rechercher qui est en train de vivre l'histoire. Dommage.

Ces critiques mises à part, je peux tout de même dire que j'ai apprécié ce bouquin. C'est frais.
L'ambiance SF/Post-Apo/Steam est vraiment prenante, et je suis une grande fan de zombies.
Ici, on a ressent que ce tome est une mise en place de l'univers, même si l'histoire peut se suffire à elle même sur bien des aspects. On découvre une société sexiste, où les rebelles sont des "Punks", les "gens biens" des victoriens high tech, en corset, gilet avec tablettes tactiles et hologrammes. C'est décalé, et c'est fun.
Par contre, côté romance... tant en bit-lit (genre dont je ne suis absolument pas fan au passage ^^, c'est dit) je peux concevoir qu'une nénette tombe en pâmoison devant un vampire à la classe millénaire, en admiration devant un garou virile, folle d'un ange ou d'un démon... mais d'un zombie... là, permettez mois de rester dubitative. C'est quand même mort et visiblement pas frais un zombie !!
Mais bon. Cela aura au moins le mérite d'avoir été écrit. Merci d'y avoir pensé pour nous !














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