mardi 31 juillet 2012

Les annales de Compagnie Noire - Cycle

Salut toi... Oui toi, là, posé dans ton coin, ta bulle de vide dans laquelle seul ton imaginaire influence ce qui t'entoure.

Je suis Firøst, sergent-chef à ses heures, distributeur à baffes quand il faut et, ah, j'allais oublier... Je suis aussi critique de temps à autre mandaté par la frangine Discordia. Et quand elle mandate, la miss, tu t’exécutes, OK ?

Bon, maintenant que les présentations sont faites, abordons le sujet qui nous intéresse tous : la littérabiture ! L'overdose de bouquins en tout genre pour certains, pour ma part Fantasy, S-F, Horreur et parfois un polar s'il est bien ficelé mais c'est pas souvent, tout ça arrosé d'une bonne dose de bière ou de whisky.

Donc, pour ce premier jet, autant faire simple, je vais prendre mon bouquin préféré et vous faire un topo sur le bordel. Bah ouais, faut pas déconner, j'vais pas assassiner un pauvre auteur tout de suite, autant prendre ce qui me plaît, hein (de toute façon, si je le fais pas je me fais gentiment défoncer par la dame et ça s'pas cool parce que j'aurai été méchant. Déjà que je me fais réprimander parce que je puni trop les gonzes dans Dante's Inferno alors là...).

Bref.


LES ANNALES DE LA COMPAGNIE NOIRE

Auteur : Glen Cook
Editeur : L'ATALANTE / J'AI LU
Année de parution : 1998 (tome 1)
Prix : comptez une trentaine d'euros pour les éditions Atalante, avec illustrations.
Genre : Dark Fantasy
Nbre de tome : 13


« Nous sommes la dernière des douze compagnies historiques. Toutes les autres ont disparu, et je crains que notre crépuscule ne soit venu ; l’engagement que nous avons contracté, je le crains, sera peut-être le dernier. Ensuite, la grande fraternité des compagnies mercenaires appartiendra à l’histoire… et à l’oubli.»

Ainsi parle Toubib, médecin et chroniqueur en exercice de la Compagnie noire en passe d’entrer au service de «la Dame», cet être mystérieux et puissant dont certains disent qu’il se dresse entre l’humanité et le mal absolu, d’autres qu’il incarne le mal lui-même. Mais un mercenaire sous contrat s’interroge-t-il sur le bien-fondé du combat qu’il mène ? »




Tout est là ! Une troupe de... Pardon, LA troupe de mercenaire, dernière des compagnies franches du Khatovar, dont les traditions et les souvenirs sont compulsés dans les annales.

Venons-en au contenu et au style d'écriture. Déjà, ne soyez pas surpris quand vous attraperez le tome 1 si vous êtes paumé, c'est normal, vous venez d’atterrir en pleine campagne de conquête des troupes de la Dame et du général Asservi, Volesprit.

Vous êtes à Béryl, Capitale des Cités Précieuses sur le rivage sud de la Mer des Tourments et vous voyez par les yeux de l'annaliste du moment & accessoirement médecin de la compagnie, Toubib.

C'est un bon gros foutoir, comme toute grande cité assiégée et au milieu de ce boxon, votre capitaine se fait aborder par le gars/fille, enfin on sait pas trop, Volesprit pour un contrat qui pourrait bien t'amener dans les abîmes les plus sombres de ton enfer. Mais toi, t'es soldat, fidèle à ta compagnie, tes potes et ton pitaine, donc tu retranscris, non sans y ajouter ton avis mais tu le fais parce que c'est ton boulot.

Les Annales devraient relater des faits, cependant on a de suite l'impression que ce que l'on lit correspond plus au journal de Toubib. Mais ça dérange pas ! Parce qu'on finit par bien l'aimer Toubib, c'est un gars bien au milieu d'une bande de voyous, violeurs, voleurs, assassins, traitres, qui ont tous à un moment donné eu besoin de disparaître et de changer d'identité.
 
La Compagnie c'est un peu comme la Légion : tu t'engages ? T'oublies ton passé, on fait la même et tu fais ton taff soldat.
On apprends vite autre chose aussi : tu rentres dans la Compagnie ? Oublie ton nom, tu auras le droit à un surnom.

Du genre de Qu'un-Oeil, Tam-Tam, Gobelin, Silence, Corbeau, Frisé, Bruce-le-Dingue, Mitard, Blanchet, Otto, Crépin, Pansemolle, Tête-en-Long, Bout-de-Chou, Bouc, Jovial, Alambic, Jojo, Phalanges, Lafrousse, Hagop, Chaud-Lapin … Enfin bref, t'auras un blaz ridicule. T'inquiètes pas, on le vit bien, surtout de nos jours.

Attention par contre, c'est peut-être le journal de Toubib mais ça reste des faits, c'est terre à terre, c'est dur, c'est dégueulasse, c'est sanguinolent et quand bien même c'est un monde magique, tu sens que c'est réaliste la plupart du temps. Tu le sens le passé militaire de l'auteur au travers de chaque personnage et surtout au travers de chaque annaliste. 13 tomes, 5 annalistes, rien que ça ! Et chacun son caractère en plus...

Ce que j'en pense ? Et bien ma foi, je rejoins la plupart des critiques sur ce cycle : c'est un monument. C'est beau, ça donne envie de prendre son paquetage, se le caler sur l'épaule après avoir vérifié son épée, sa dague ou tout autre instrument de découpe faciale ou membrale, se caler les balls correctement dans le calbute, se remettre les tits et la ficelle en place (oui je pense à toi lectrice féminine) et s'engager. Mais pour ça faut pas lâcher dés le début, faut passer le tome 1, un peu long à démarrer mais qui est très largement rattrapé par un tome 2 qui se boit comme du petit lait et qui te fais vibrer la cervelle en te hurlant dans l'esgourde « LIS LA PUTAIN DE SUITE CONNARD !!! J'en veux encore oO... ».

Enfin bref, t'en veux du bouquin qu'il est bien ? De la bonne Dark (mais pas trop) Fantasy ? Lis les annales, espèce d'inculte débilitant du bulbe et rentre dans les rangs, raclure de bidet de mage !!

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