dimanche 2 septembre 2012

L'Etoile du Matin


Auteur : David Gemmell
Editions : Bragelonne
Prix : Grand Format : 20,30€ (10€ édition limitée*)/ Ebook (seulement en VO) : 6,10€
Genre : Heroic Fantasy


Couverture originale
 Chaque années, vers le mois de juin, les éditions Bragelonne lancent l'opération "10 ans, 10 romans, 10 euros". Une sélection de dix best-sellers de leur collection habillés pour l'occasion d'une couverture inédite en grand format, à 10 euros chacun. Il est surtout à noter que pour 10 euros, vous pouvez repartir avec un roman isolé ou une intégrale, en fonction du titre. Le tout en édition limitée, non pas collection, comme certains revendeurs d'occasion le pensent en les vendant à plus de 80 euros, mais simplement que l'éditeur ne retire pas de son catalogue les versions classiques à 20 euros. L'Etoile du matin fait partie de la fournée 2012 de l'opération.



Ahhh ! Grillée ! Vous reprendrez bien un peu de Gemmell entre deux affaires Dresden ? Oui je sais, et je m'en excuse, ça manque de diversité dans mes articles en ce moment... Dresden / Gemmell/ Dresden / Gemmell... Et le prochain post, se sera le T4 des affaires Dresden...
C'est moche, je sais... mais bon, avec New Victoria dans ma liseuse, et la sortie IMMINENTE du tome 14 du Trône de Fer, promis... Je parlerai d'autre choses en Septembre ! (^^)



L'ETOILE DU MATIN

Collection Bragelonne 10ans fournée 2012

"Je me nomme Owen Odell et je vais mourir.
Mais avant de quitter cette enveloppe charnelle, je voudrais vous raconter l'histoire telle qu'elle s'est réellement passée, et pas comme les gens la racontent aujourd'hui au coin du feu. Car j'étais barde, et c'est moi qui ai écrit la légende de Jareck Mace. La légende de celui qu'on appelait alors l'Etoile du Matin. Le dernier héros des Highlands. Le libérateur. J'étais à ses côtés lorsqu'il a combattu les rois vampyres et s'est dressé face à l'envahisseur angostin.
Mais je n'ai jamais dit toute la vérité. Jareck Mace n'était pas ce héros plein de bonté tel qu'on le chante aujourd'hui. C'était un voleur et un menteur, un homme qui aurait égorgé sa propre mère pour le prix d'un bon repas.
Ceci est l'histoire d'un homme.
L'histoire d'une rédemption."


Voilà, après avoir sabré Renégats du même auteur, je vais ENFIN vous parler d'un bon bouquin de Gemmell, de ce monstre sacré de la littérature fantasy.
Dans ce livre, qui est un ONE SHOT isolé de toute saga de l'auteur, malgré quelques références à Renégats (les chevaliers de la Gaballa sont des héros mythiques du passé) et au cycle Drenaï ( la Ventria y est citée géographiquement). D'autres indices nous laissent penser que l'action se situe dans la même univers. Mais cette histoire ne sers en rien le cycle Drenaï...
Vous ne voyez pas de quoi je parle ? Ce n'est pas grave, on vous a dit que c'était un roman isolé. Pas besoin d'avoir lu les 11 tomes du cycles Drenaï (qui sont aussi des one-shots qui se lisent indépendamment les uns des autres et dans n'importe quel ordre...). Vous pouvez prendre votre "Etoile du matin", et  le savourer tranquillement, sans vous soucier des 34 autres romans de Gemmell...
Elle est pas belle la vie ?
Vous reprendrez bien un peu de Gemmell ?


Le thème de cette histoire pourrait se résumer ainsi : "Le vainqueur écrit l'histoire."
L'histoire est racontée à la première personne par Owen Odell, un Magiqien. C'est une sorte de barde biclassé ménestrel qui utilise des illusion magiq pour donner de la classe à ses spectacles.
Alors, petite parenthèse, dans le bouquin, c'est bien "Magiqien" et "magiq" qui est écrit, me prenez pas pour une analphabète.
Tout le talent de narrateur de Gemmell se retrouve dans le livre. Un conte, écrit par un conteur, et raconté par un personnage lui même conteur. C'est beau.
Après, les éternels écueils de Gemmell avec ses personnages sont encore une fois bien présents. A partir du moment où c'est son héros, le personnage, même s'il c'est une enflure, est attachant, et ça, Gemmell nous le fait à chaque coup. Même problème que dans Waylander (critique par Jahyra dans un de ses articles ICI.)
Jareck Mace, l'Etoile du Matin est cupide, égoïste, égocentrique, vaniteux et intéressé. Mais il a la classe. Il est beau, il est intelligent, il est doué au combat, il est plein de grandes phrases et de cynisme. Et au final, on l'adore alors que le but premier est de le détester. Et c'est raté.

Pour ce qui est du déroulement de l'histoire, c'est haletant. Pas de temps mort, de l'action, de  la magie (de la "Magiq" ^^), des méchants qui sont méchants, mais qui passent au second plan. Oui, l'histoire n'est pas réellement basée sur le combat que mènent le héros, mais comment ses actes sont perçus par les suiveurs, comment son attitude est interprétée.
Et comme tout bouquin de Gemmell, ça se lit vite. Sans s'en apercevoir, on arrive à l’Épilogue. Et on regrette qu'une suite (ou un prélude) n'ait pas été écrit, notamment sur les actes de Rabain, le héros des chansons anciennes à qui Owen compare Jareck en essayant de le pousser à agir comme lui. Et je pense que si vous lisez ce livre, vous en viendrez vous aussi à le regretter.
Le dénouement est inattendu, et explique beaucoup de choses, jusqu'à l'épilogue qui en rajoute une bonne couche.

Voilà... l'Etoile du matin. Ce n'est pas le livre de Gemmell que j'ai préféré. Je reste encore bloquée sur Darkmoon... Mais, j'ai vraiment adoré cette histoire.
Un peu de rêve et d’héroïsme.

Aller... Vous reprendrez bien un peu de Dossiers Dresden avant le Tome 14 du Trône de Fer ? ^^









1 commentaire:

  1. Eh oui, les héros méchants mais charismatiques qui font perler la petite larme... c'pour ça que j'aime bien Gemmell je crois =D

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